révocation

Le nom révocation désigne l’action de renvoyer quelqu’un, de le démettre de ses fonctions, en général pour un motif disciplinaire. Ce mot s’utilise surtout en parlant des fonctionnaires, notamment ceux qui sont haut placés (la révocation d’un préfet), dans certains cas en parlant d’un syndic, du gérant d’une société.

On emploie également révocation au sujet d’un acte ayant une valeur juridique : révocation d’un testament, révocation d’un mandat, révocation d’une donation. Il désigne alors l’annulation de cet acte, son abrogation. La même idée peut s’appliquer à une décision de justice : révocation du sursis probatoire d’un condamné.

La révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV, c’est une décision du roi de France par laquelle, annulant un édit de tolérance, il interdit le culte protestant en 1685.

On parle aussi de révocation de procuration, de révocation de prélèvement. Ces expressions désignent l’annulation, par son auteur, d’une procédure qu’il avait mise en place. Une fois révoquée la procuration, celle-ci n’est plus valable. Une fois révoquée l’autorisation de prélèvement, les prélèvements automatiques s’arrêtent.

Le mot révocation s’emploie enfin en informatique. Il désigne le retour d’un élément à son état antérieur (exemple, une version d’une base de données).